Sestris

Mon histoire est bien simple et tient en ces quelques lignes. Ma naissance fut bien difficile, et ma mère mourut en accouchant. Elevé dans la solitude profonde, par un père souvent absent, qui me confiait à mon oncle et ma tante, Fils unique je m’enfermais dés ma plus tendre enfance dans le mutisme, et m’ écartais du monde. Solitude mise à profit par l’étude de vieux grimoires découverts dans de vastes greniers Autodidacte je m’avançais alors sur le chemin difficile et dangereux de la magie. Souvent je faillit y perdre mon âme, mais forgeais en moi un cœur fait de bonté et d’aide envers les autres. Ainsi devenant érudit, je m’écartais de toutes religions et de toutes formes de rassemblement humain. Seule à cheminer avec moi ma nièce Lady Rajasinghe sur laquelle je veille car elle me fut confiée. Cependant, il y a peu de temps aux grés des chemins d’Arakas je fis une rencontre qui illumina ma vie. Ascilia fut cette rencontre, elle remplit dés lors ma vie entière qui de se fait trouvât un but glorieux. Notre amour naquit, et grandit au court des jours passer ensembles, Et notre destinée désormais liée comble ma vie. Suit un poème à la gloire de mon aimée.

Je marchais solitaire dans la plaine Arakéenne, jeune mage,
Quant je te croisais ma douce, ma tendre Ascilia,
Dés lors l’enchantement me submergea,
J’avais enfin trouvé ma voie, être ton chevalier chérire ton image,

La destinée nous a rassemblé mon amour, et ainsi sur ma vie
Mon Ascilia, mon aimée, je n’aurais qu’un but
Qu’une quête, unire pour toujours nos destinées,
Et Je chéris à jamais ce jour pour moi bénie,

Ou je te fis ma déclaration, ma tendre ma douce aimée,
Du feu qui me dévore et m’anime toujours,
Ou tu répondis à mon amour par ton amour
Et fit par ta réponse notre destin désormais lié,

Enfin bientôt ma promise, ma destiné de toujours,
Grâce à la bénédiction d’Iriathul ton valeureux frère,
Nous marcherons main dans la main
Dans la lumière étincelante de notre merveilleux amour.